Marjorie Roy
« Comme les oies sont de nature à revenir, je nomme mes œuvres avec une date et une heure qui elles aussi reviennent à chaque année »
Née en Beauce, en 1983, à Saint-Isidore.
Elle grandit dans une famille d'entrepreneurs (Les Ateliers Hors Cadre) et développe très rapidement sa débrouillardise et son goût pour l’art, en observant les expositions présentées à la galerie et en écoutant les conversations de ses parents avec de nombreux artistes.
C'est au secondaire qu'elle fit ses premières expériences en photographie argentique. Elle découvre cette discipline et y développe une passion.
Jeune adulte, elle travaille comme encadreuse dans l'entreprise familiale. Après l'obtention de son diplôme en décoration d'intérieur et étalage, elle déménage à Montréal, où elle demeure cinq ans et travaille comme étalagiste régionale.
De retour dans sa ville natale en 2011, elle se dirige vers sa passion de toujours et démarre son entreprise, Optique Photo, en 2012. Se spécialisant en photographie d'architecture, elle ajoute le volet corporatif et alimentaire à ses champs de compétence. Rapidement, plusieurs de ses photos sont publiées dans des magazines comme Prestige, Sofa Déco, etc.
Peu encline à suivre les conventions à la lettre, elle se crée un espace de liberté afin de mieux développer son art. Elle sort du cadre de la photographie animalière standard. Elle raconte une histoire avec les oies comme élément central. Libres et vivant en colonie, ces volatiles doivent toutefois suivre une structure de vol et travailler en équipe afin d’atteindre leurs objectifs. Leurs racines sont ancrées en elles. Symboliquement, elles sont désignées comme messagères entre le ciel et la terre.
L’artiste photographe parcourt les champs et les grèves pour capter ses envolées d’oies blanches. Ensuite, elle laisse sont corpus de photographie l’inspirer et en choisi une comme départ à la création, elle écoute attentivement la photographie et imagine le possible. Les couleurs chaudes et froides s’entremêlent.Elle manipule numériquement ses photographies, qui sont ensuite imprimé sur métal brossé. Selon l’orientation de la lumière donne le support donne vie aux scènes crée. À l’instar des oies qui reviennent à chaque année, elle nomme ses œuvres avec la date et l’heure de la fin de leur création.